- Hautes-Alpes -
« Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour que la ligne Grenoble-Gap ne soit pas le parent pauvre », lançait ce lundi Joël Giraud. Le député LREM des Hautes-Alpes et rapporteur général du budget s’est livré à un exercice de défense ferroviaire de son territoire, aux côtés de son homologue, la députée Pascale Boyer : inviter Jean-Baptiste Djebbari. Une invitation et pas des moindres puisque l’élu de la Haute-Vienne est aussi membre titulaire de l’Agence de financement des infrastructures de transport, et co-rapporteur de la Mission d’application de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire.
Jean-Baptiste Djebbari reconnaît un sous-investissement sur les lignes secondaires
Et c’est donc, tout simplement, sur les rails que les Parlementaires ont montré leur attachement à leur ligne, puisque c’est en train qu’ils ont relié Grenoble depuis Gap. La réalité est chiffrée : il faut aujourd’hui que l’État s’engage à hauteur de 50 millions d’euros pour régénérer la ligne. Si aucun chantier de mise en sécurité n’est programmé, d’ici 2021, c’est une épée de Damoclès qui s’abattra sur cette dernière. Un contexte qu’a bien saisi Jean-Baptiste Djebbari. L’élu n’a pas fait d’annonces, mais a reconnu plusieurs points, notamment « un sur-investissement ces dernières années sur les lignes à grande vitesse et un sous-investissement sur les lignes dites secondaires ». Et aux questions posées, il s’est dit optimiste pour Gap-Grenoble.