Hautes-Alpes : quels enjeux pour le foncier agricole ?

AGRICULTURE / La SAFER Provence Alpes Côte d’Azur tenait son comité technique de printemps dans les Hautes-Alpes, à Rabou, ce vendredi

 

- Hautes-Alpes -

 

La SAFER Provence Alpes Côte d’Azur tenait son comité technique de printemps dans les Hautes-Alpes, à Rabou, ce vendredi. L’occasion de faire le point sur les enjeux du foncier agricole sur le Département. Car les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural se donnent pour objectif de permettre à tout porteur de projet de s’installer en milieu rural. La SAFER qui agit notamment pour permettre l’installation des jeunes agriculteurs. Pour Patrice Brun, Président de la SAFER Provence Alpes Côte d’Azur, l’aide de la SAFER passe par plusieurs points, « une étude approfondie des ventes qui se font, être présent sur le terrain pour anticiper, une installation se prépare, il faut recenser les jeunes, savoir ce qu’ils veulent faire. En 2018, la SAFER a maitrisé 7.500 hectares et environ 15% sont allés à de l’installation ».

 

Dans les Hautes-Alpes, 650 hectares ont été « mouvementés » par la SAFER avec 12 installations en 2018

Un constat ces dernières années sur le territoire haut-alpin, « le bon foncier » diminue. « C’est la particularité des départements de montagne, on sait que les bonnes terres sont souvent en fond de vallées, c’est là qu’on retrouve aussi l’urbanisation. Automatiquement, le bon foncier, on a tendance à piocher dedans pour développer les autres activités économiques. C’est toute la difficulté de la profession agricole de concilier aussi bien activité économique et activité agricole, sachant que l’activité agricole est une activité économique. L’objectif qu’on va se donner pour les années à venir concerne la transmission des exploitations » souligne sur Alpes 1 Bruno André le Président du Comité technique de la SAFER pour les Hautes-Alpes.

Notez qu’un projet a été lancé en partenariat avec la SAFER, le Département des Hautes-Alpes et les communes forestières pour recenser les biens sans maîtres sur les communes. Objectif : les faire rentrer dans le patrimoine communal. À ce jour, une vingtaine de communes est concernée.

A. Vallauri