Hautes-Alpes : annulation de la taxe carburant, entre satisfaction et interrogation budgétaire pour J.Giraud

POLITIQUE / L’annulation de la taxe sur les carburants, une réponse aux revendications pour le député des Hautes-Alpes, mais qui ne sera pas sans conséquences sur le Projet de Loi de Finances 2019. Reste au gouvernement à trouver de nouvelles recettes ou économies.

 

- Hautes-Alpes -

 

Dans un communiqué de presse, le député (LREM) des Hautes-Alpes et rapporteur général du budget, Joël Giraud, annonce une satisfaction, mesurée, de voir le président de la République et le Premier ministre « se ranger à son avis. »

Mardi, Édouard Philippe avait annoncé un moratoire de six mois sur la hausse de ces taxes, avant le lendemain d’expliquer devant les députés que le gouvernement renoncerait définitivement à la hausse des taxes sur les carburants s'il ne trouvait pas les « bonnes solutions » sur le pouvoir d'achat lors de la concertation locale décidée pour répondre à la crise des gilets jaunes. Finalement, Emmanuel Macron a clarifié la situation, précisant que l'augmentation ne sera pas « suspendue, ni différée », mais bien « annulée ».

Le parlementaire qui avait demandé dès mardi que le Projet de Loi de Finances 2019 ne comporte plus aucune des mesures contestées sur la fiscalité écologique, au motif « qu’en cas d’échec des négociations, il convenait, pour garder sa sincérité au budget, qu’aucune recette ne soit comptabilisée à ce titre. »

Une satisfaction mesurée de la part de Joël Giraud, puisque le rapporteur général du budget rappelle qu’il appartient maintenant « au gouvernement de trouver 4 milliards de recettes (ou d’économies) afin de ne pas dévier de la trajectoire prévue de la dette » et il note au passage que « les très grandes entreprises dont l'État ne perçoit pas, au contraire des PME et ETI, le rôle dans la reprise de l’économie, peuvent être à son avis personnel mises à contribution ».

 

LR