Hautes-Alpes : une sortie pour le tunnel de Roches Violettes ?

TRANSPORTS / Le Département doit construire une sortie à cette infrastructure du Haut-Guil. La Commission nationale de sécurité des ouvrages l’exige, sans quoi, elle pourrait demander sa fermeture. Pour le moment, une « corde de sortie » a été mise en place. Le Comité des tunnels qui s’est réuni hier a tenté d’apporter des solutions.

 

- Hautes-Alpes -

 

Le tunnel de Roches Violettes, dans les gorges du Guil, sur la sellette ? C’est ce que craint le Département des Hautes-Alpes. Il a porté le dossier sur la table du Cétu qui organisait, ce jeudi, sa réunion annuelle à Saint-Crépin. Le Centre d’études des tunnels, qui rassemble 12 départements français et la Métropole de Nice s’est donc penché, comme c’est son rôle, sur le cas de Roches Violettes qui n’a toujours pas de sortie en cas d’urgence. Le département du 05 doit impérativement lui en construire une.

 

Une solution obligatoire, sans quoi l'axe devra fermer

L’objectif était donc de trouver des solutions pour faire au mieux avec moins. Sans quoi, la Commission nationale de sécurité des ouvrages pourrait mettre à exécution ses menaces. C’est-à-dire, « une fermeture », comme l’indique Marcel Cannat, vice-président du Département des Hautes-Alpes en charge des routes :

 

Le Département devrait mettre autour de 600.000 euros pour réaliser cette sortie. Des travaux de génie civil seront menés l’an prochain. Sachez que les Hautes-Alpes entretiennent et surveillent 23 tunnels, dont 8 de plus de 300 mètres. Autre tunnel, autre problématique. Celui du Parpaillon est perché à 2600 mètres d’altitude, avec des conditions d’ouverture compliquées. Quant au tunnel du Galibier, il est alimenté en électricité par des panneaux solaires contraignants. Un projet est envisagé avec la Savoie de l’alimenter de façon plus traditionnelle.

 

Q. Pérez de Tudela