Hautes-Alpes : gilets jaunes, le patronat dit « oui » à la manifestation mais « non » aux blocages

ÉCONOMIE / L’Union Pour les Entreprises des Hautes-Alpes (UPE 05) dénonce à la fois le blocage économique que représenterait le mouvement tout en pointant la hausse des taxes du gouvernement.

 

- Hautes-Alpes -

 

À l'image du syndicat patronal des Alpes de Haute-Provence (UDE 04), qui ne souhaite pas rejoindre les gilets jaunes, c’est au tour de l’UPE 05 de prendre position en annonçant « ne pas cautionner le processus de blocage qui en découle actuellement. »

En savoir plus >>> L'invité du Supplément : routiers et Medef, « aujourd’hui nous n’avons pas de raisons valables de rejoindre le mouvement »

 

Même si l'organisation syndicale, portée par Laurent Brutinel, annonce « comprendre l’exaspération fiscale et le principe d’une manifestation », l’UPE insiste sur le fait que « la précarité de la situation économique ne peut être qu’aggravée par ces mouvements désorganisés qui portent préjudice à l’économie locale, aux entreprises et à leurs salariés. » Pour autant, l’UPE rappelle qu’elle milite « depuis longtemps pour la réduction des impôts et des charges qui pèsent sur les entreprises, mais avec comme corollaire impératif la réduction de la dépense publique. » Tout en s’inscrivant « dans une promotion de la transition énergétique. »

Dernier message de la fédération des Hautes-Alpes du Medef et de la Cpme, à l’attention du gouvernement sur la hausse des taxes : « nous ne considérons pas que la mise en place de nouvelles taxes en soit le préalable et favoriserait davantage les dispositifs d’incitation fiscale dans le cadre d’une négociation souhaitable des pouvoirs publics avec les partenaires sociaux. »

 

LR