- Hautes-Alpes -
Ouvrir un commerce, c’est tentant mais c’est risqué. Une réalité qui fait face à une autre : les centre-ville et centre-bourgs se désertifient de leur tissu économique. Alors pour y pallier, certaines initiatives voient le jour comme ces boutiques éphémères à Sisteron et Manosque. Un tremplin pour des créateurs d’entreprises qui veulent se tester sur une période donnée, avec un loyer modéré et l’objectif de pérenniser l’installation si les résultats sont au rendez-vous. C’est aussi le concept décliné désormais partout en France par « Ma boutique à l’essai ».
Une opération née dans l'Oise, suite au départ de l'armée
Le concept est né il y a trois ans à Noyon, dans l’Oise, « où un constat de désertion du centre-ville avait été dressé après le départ de l’armée », explique Laurent Nuns, président de la fédération nationale « Ma Boutique à l’essai ». Désormais, l’opération est devenue une véritable marque avec toujours le même principe : installer des commerces dans des locaux vacants, avec des loyers modérés. Une opération en projet à Manosque et Digne les Bains dans les Alpes de Haute-Provence, mais déjà en place dans les Hautes-Alpes. 10 boutiques ont vu le jour à Embrun, Chorges et Baratier. Et trois autres pourraient ouvrir dans le Guillestrois-Queyras. Une convention a été signée ce mardi avec l’intercommunalité. Les projets seront accompagnés, notamment par la plateforme Initiative, les acteurs économiques et les élus. Des projets viables pour les centres, car pérennes selon Laurent Nuns :