Hautes-Alpes : habilleuses, maquilleuses, les petites mains qui ancrent la fiction dans la réalité

SUR LA ROUTE / Dernier épisode dans les coulisses du tournage d’Alex Hugo

 

- Hautes-Alpes -

 

Habilleuses, maquilleuses, ce sont les petites mains qui ancrent la fiction dans la réalité. Sur le tournage d’Alex Hugo, il y a deux maquilleuses et deux habilleuses. « Il faut travailler le vêtement pour donner l’impression qu’il a été porté. Il y a une petite préparation en amont, puis en fonction des demandes du réalisateur, on prépare au fur et à mesure » souligne sur Alpes 1 Aurélie Maretto, habilleuse. « Alex Hugo, c’est le style montagne, des choses assez chaudes, confortables. Et c’est aussi la chemise à carreaux » termine en riant Aurélie Maretto.

 

Jeudi : Air Libre, cette société de production audiovisuelle haut-alpin, participe au tournage d’Alex Hugo depuis maintenant neuf épisodes.

 

 

Elle permet de réaliser toutes les images prises par drone. Une société dont le directeur est Benoit Regord, « petit à petit, on a tissé des liens avec les réalisateurs, ils nous font confiance pour des plans stabilisés avec des caméras qui sont sur des systèmes stabilisés. Le fait d’utiliser des images par drones amène une situation, ça amène aussi de l’esthétisme et du mouvement. Les réalisateurs et les réalisatrices utilisent nos capacités et le drone pour faire des plans avec des acteurs, ce sont des plans dans des espaces restreints » souligne-t-il. Ce fut notamment le cas lors du tournage dans la patinoire de Briançon, où le drone a été utilisé pour réaliser certaines scènes.

 

 

« On essaye de valoriser notre territoire, on connait, on va trouver les endroits les plus originaux, on va essayer de les valoriser », commente sur Alpes 1 Christophe Rosanvallon, réalisateur et cadreur chez Air Libre.

 

Mercredi : Séquences dans les vestiaires, sur la patinoire, dans les douches pour les Diables Rouges de Briançon. Les hockeyeurs se sont prêtés au jeu pendant trois jours pour le tournage de la série Alex Hugo. « Nous sommes ensemble pendant trois jours, pour l’esprit de groupe c’est génial », souligne le coach Claude Devèze. Pour l’attaquant canadien Francis Drolet c’est une « expérience très différente, je vais enregistrer l’épisode pour le regarder plus tard ».

 

Mardi : Il est l’un des acteurs clefs de la série à succès Alex Hugo : Lionnel Astier interprète le rôle d’Angello Batalla, ce policier des montagnes. L’acteur est actuellement en tournage sur le département des Hautes-Alpes. Un département qu’il apprend à connaitre depuis 2014.

 

 

 

« Il y a cette présence de la montagne » L. Astier

 

« J’ai un souvenir éprouvant d’un tournage sur un glacier. On devait être encordés. C’était un épisode où je cherchais mon pote Alex Hugo qui avait disparu » commente-t-il au micro d’Alpes 1. « La météo change très vite ici, c’est spectaculaire. C’est un pays, pour le côté western que l’on fait, qui est très beau. Ça donne des images extraordinaires » souligne Lionnel Astier

 

Lundi : Les caméras sont posées. Le tournage d’Alex Hugo, l’histoire de cet ancien flic marseillais qui s’est installé à la montagne, se déroule actuellement dans le Briançonnais. Trois épisodes sont tournés chaque année depuis 2014, entre juin et début octobre.

 

 

Pour un épisode, ce sont 45 techniciens qui sont présents durant 22 journées. Des techniciens logés et nourris à Briançon. « Il y a de plus la figuration qui est entièrement castée à Briançon » explique sur Alpes 1 Emmanuel Cazorla, directeur de production sur la série Alex Hugo.

 

Des paysages qui ont su séduire

« On s’est rendu compte qu’il y avait une diversité de décors, de paysages, de lieux différents, en fonction de la direction où on allait » indique le directeur de production, qui ajoute, « Samuel Le Bihan (qui interprète Alex Hugo) a un gros entrainement physique à la base. Si les besoins du film le demandent, on essaye de faire des entrainements en montagne » indique le directeur de production. Pour le dernier épisode inédit, ce sont plus de 5 millions de téléspectateurs qui ont suivi les aventures d’Alex Hugo, « c’est un vrai bol d’air par rapport à tout ce que l’on peut voir » souligne Emmanuel Cazorla.

A. Vallauri