Hautes-Alpes : hausse des frais de transports scolaires, une "iniquité" pour l'Udaf 05

SOCIAL / L'Union départementale des associations familiales des Hautes-Alpes est une structure qui vient en aide aux parents et enfants. Parmi ses missions : l'accompagnement des adultes sous tutelle et curatelle. L'Udaf 05 qui, cette rentrée, mène aussi un combat contre la hausse des frais de transports scolaires.

 

- Hautes-Alpes - 

 

C’est une année plutôt chargée qui attend l’Union départementale des associations familiales des Hautes-Alpes. L’Unaf est une structure nationale qui, comme son nom l’indique, accompagne à l’échelle des départements parents et enfants et représente également leurs intérêts dans tout type de domaine : économique, culturel et social. Chaque année, l’une de ses priorités, c’est d’accompagner les adultes sous tutelle ou curatelle et leurs proches. « Les majeurs protégés sont confiés à l’Udaf quand la famille ne peut pas être tutrice. Des familles qui ont besoin d’être accompagnées dans la compréhension de cette mesure », indique Mylène Armando, la présidente de l’UDAF 05. « c’est pourquoi nous organisons des rencontres collectives pour aborder différents sujets », ajoute-t-elle.

 

Sur les 1.800 personnes placées sous tutelle ou curatelle dans le département, l’Udaf 05 en accompagne 650.

 

L’UDAF vent debout contre la hausse des frais de transports scolaires

Autre sujet, la structure a pris position sur la polémique qui a agité l’été dans les Hautes-Alpes : l’uniformisation des frais de transports scolaires. Une compétence transférée aux régions. L’Udaf 05 va donc peser de tout son poids sur les pouvoirs publics pour que les tarifs, qui sont passés de 15 à 110 euros par an, soient revus à la baisse pour la rentrée prochaine. « Certes, les Communautés de communes se sont engagées à soulager cette facture, la région a concédé une aide de 50 euros, attaque en préambule Mylène Armando, la présidente de l’UDAF 05, mais il faudrait qu’il y ait un plan d’action des pouvoirs publics pour que les familles sachent que cette charge sera diminuée », insiste l’intéressée.

 

« Nous sommes-là sur une iniquité de territoire et sur une iniquité d’accès à l’école pour les familles en milieu rural », M. Armando.

 

 

Q. Perez de Tudela