Hautes-Alpes : "Staying Alive", l'appli qui permet de sauver des vies

SANTÉ / Elle a été présentée, la semaine dernière, par le Service d'Incendie et de Secours des Hautes-Alpes. Destinée aux personnes ayant été formées aux gestes de premiers secours, ce logiciel pour smartphones permet d'intervenir plus rapidement en cas de malaise cardiaque.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Elle porte le nom de la mission qu’elle remplit : permettre de rester en vie. Rester en vie après un malaise cardiaque. « Staying alive », c’est le nom d’une nouvelle application mobile. Elle a été présentée, la semaine dernière, par le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Hautes-Alpes.

 

Ce petit logiciel pour smartphone est développé par le Fonds d’investissement à but non lucratif, "Le Bon Samaritain". L’objectif de cette application est de réduire les délais d’intervention en cas de malaise cardiaque. Mais attention, seules les personnes étant formées aux gestes de premiers secours peuvent l’utiliser.

 

« Elle s’adresse à toute personne formée en secourisme et qui est titulaire d’un diplôme », O. Chadapeaud.

 

Pour pouvoir utiliser « Staying Alive », les « Bons Samaritains », comme ils sont appelés, doivent « la télécharger sur un serveur classique et renseigner, notamment, fournir un justificatif, une photo d’un brevet de formation aux gestes qui sauvent. »

 

 

Une appli qui n’a pas vocation à se substituer aux secours

Notez tout de même que cette application n’a pas vocation à se substituer aux secours, que ce soient les pompiers ou le SAMU. « Dans un premier temps, ce sont les pompiers ou le SAMU qui seront prévenus d’un malaise. Après avoir dépêché leurs équipes sur place, ils pourront solliciter via le logiciel les Bons samaritains qui se trouvent à proximité de la victime", ajoute Olivier Chadapeaud.

 

« L’Intérêt, c’est d’être le plus réactif possible », O. Chadapeaud

 

 

Avec cette application, le SDIS 05 espère sauver plus de personnes. Chaque année dans les Hautes-Alpes, un peu plus de 100 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque, seules huit personnes y survivent. Pour la petite annecodote, l’application a été appelée "Staying Alive", car le rythme avec lequel il faut pratiquer un massage cardiaque est exactement le même que le rythme du tube des Bee Gees, "Staying Alive".

Q. Pérez de Tudela