Hautes-Alpes : Pas de l’Ours, quelles solutions ?

TRANSPORT / Une réunion était organisée ce vendredi par le Président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, avec le préfet et le vice-Président en charge des routes et les élus d’Aiguilles, Abriès et Ristolas.

 

- Hautes-Alpes -

 

Pas de l’Ours, quelles solutions ? Une réunion était organisée ce vendredi par le Président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes Jean-Marie Bernard, avec le préfet Philippe Court, Marcel Cannat vice-président en charge des routes et les élus d’Aiguilles, d’Abriès et de Ristolas. Pour pallier les conséquences du glissement de terrain du Pas de l’Ours, un rapport d’étude a été rendu par le Centre d’Etudes des Tunnels.

 

65 millions d’euros pour un tunnel

C’est un rapport, indique Jean-Marie Bernard, qui « dépasse déjà largement nos moyens financiers ». Le président du Conseil Départemental souligne que « nous avons également expliqué aux maires des territoires concernés que les délais de réalisation pour un tel projet n’avaient rien à voir avec ceux d’une route. Trois années d’études et trois années de réalisation, soit six années minimum sans compter le temps pour procéder aux contraintes des expropriations de plusieurs habitations ». 

Le département souligne qu’une route, en versant opposé est également une possibilité. Un projet à 20 millions d’euros qui serait réalisable en 24 mois. « Compte tenu que la route de secours existe déjà et qu’elle peut être mise en service à tout moment, c’est l’option qui est retenue par le Département », indique Marcel Cannat.

Notez que le Jean-Marie Bernard s’est engagé à rencontrer en début d’années 2018 les élus du Queyras pour valider la solution routière.