Hautes-Alpes : des migrants, mineurs, sans hébergement pour la nuit

SOLIDARITÉ / Mobilisation de collectifs, de citoyens, pour trouver des solutions d'hébergement aux Mineurs Non Accompagnés.

 

- Hautes-Alpes -

 

De plus en plus de mineurs isolés, sans hébergement dans les Hautes-Alpes. Une vingtaine de personne s’est rassemblée ce mardi matin, dans le hall de l’Hôtel du Département à Gap. Ce mardi car, comme toutes les semaines sont reçus ces migrants de moins de 18 ans, afin d’être recensés et de bénéficier de tickets restaurants, 12 euros par jour. Une soixantaine de mineurs, majoritairement des garçons, hébergés dans des maisons d’enfants, des foyers associatifs, des hôtels, ou chez des particuliers.

 

 

Une vingtaine de mineurs sans toit

Selon les manifestants rassemblés ce mardi, membres d’associations, de collectifs ou simples riverains, ils sont actuellement une vingtaine à n’avoir aucune solution d’hébergement. « En aucun cas on affirme que le conseil départemental ne fait rien. On a tout à fait conscience qu’il fait le maximum », reconnait Dominique Rougier, du collectif « Un Toit, Un Droit ». Un département qui n’a plus aucune place de libre à proposer.

Ils en appellent donc au préfet. Ils espèrent que des lieux soient réquisitionnés. « S’il y avait un drame sur Gap, on réquisitionnerait un gymnase, ou on mettrait des gens de la Croix-Rouge. Et bien on estime que c’est un véritable cataclysme et qu’il faut prendre des décisions d’urgence. » 

Dominique Rougier, du collectif « Un Toit, Un Droit » :

 

Les collectifs « Un Toit, Un Droit », la Cimade et « Tous Migrants » recherchent des familles d’accueil bénévoles, pour accueillir temporairement des mineurs non accompagnés.