Hautes-Alpes : K.Berger interpelle le ministre de l’Éducation pour mettre fin à « la confusion » des rythmes scolaires

ÉDUCATION / Après la demande de précision de la part de Jean-Michel, président de l’Association des Maires de France des Hautes-Alpes (AMF05), sur le sujet des rythmes scolaires, la députée (PS) des Hautes-Alpes, Karine Berger, monte au créneau pour que le ministre de l’Éducation mette fin à la confusion.

 

- Hautes-Alpes -

 

Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron avait mis en avant deux réformes essentielles en matière d’éducation : le passage à 12 élèves par classe dans les écoles des zones REP + et la « liberté » donnée aux maires de ne plus appliquer la semaine de 4,5 jours.

Mais sur la question des rythmes scolaires, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer,  a précisé qu’il ne s’agissait pas de donner « carte blanche aux maires », mais d’en faire un « sujet d’équipe ». Selon lui, la réforme des rythmes scolaires doit faire l’objet de « discussions locales » avec les maires pour décider de « ce qu’il y a de mieux pour les enfants ». Plus tard, le ministre a toutefois précisé que la possibilité donnée aux maires de renoncer à la réforme des rythmes scolaires ne devrait être généralisée qu’à la rentrée 2018, et non en septembre prochain.

Mais, finalement, les maires ne seront pas seul maître du choix à engager sur leur commune. Ainsi, le ministre a précisé qu’ « in fine, il faudra un arbitrage de la part du responsable de l’Éducation nationale, c’est-à-dire localement de l’inspecteur d’académie. Il faut garder cela, car c’est ce qui garantit l’intérêt de l’enfant ».

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« Une très grande confusion est en train de s’installer sur la question des rythmes scolaires. »

Ainsi, la députée (PS) des Hautes-Alpes, Karine Berger, constate que « contrairement à ce qu’a pu laisser entendre le candidat Emmanuel Macron avant d’être élu président de la République, il n’est évidemment pas possible pour un maire de choisir le nombre de jours de classe en école primaire. »  Pour l’élue, « l’éducation en France est nationale et les horaires d’éducation sont fixés nationalement. La réforme envisagée pendant la campagne ne peut porter que sur les activités périscolaires (TAP) qui ne relèvent pas de l’Éducation nationale. »

Un contexte qui incite l’élue des Hautes-Alpes à demander au ministre de l’Éducation nationale « de lever dans la semaine tous les doutes naturels nés des déclarations des uns et des autres. » Appuyant dans la foulée la demande de  clarification du président de l’AMF 05, Jean-Michel Arnaud, auprès de la direction des services départementaux de l'Éducation nationale (Dasen).

Demandant également au passage « la pérennisation de l’aide financière de l'État aux mairies ayant mis en place les TAP, aide pour laquelle je me suis battue pendant tout mon mandat depuis la mise en place des activités périscolaires. »

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