Hautes-Alpes : Gap, l’opposition dénonce la politique tarifaire des parkings de la ville

TRANSPORT / Isabelle David dénonce la politique du maire et invite à une vraie concertation entre la ville, les commerçants et les habitants pour mettre fin au « tout voiture » et redynamiser le centre-ville.

 

- Hautes-Alpes -

 

La fin de la gratuité nocturne des parkings Central et Verdun est loin d’être une anecdote pour Isabelle David, conseillère municipale d’opposition, « Tous Capables-G.A.U.C.H.E. », à la ville de Gap, qui s’interroge sur la politique tarifaire voulue par le maire de Gap, Roger Didier.

 

« Quelle est l’intention du maire de Gap ? »

Faire payer les parkings la nuit « correspondent-ils aux besoins réels des résidents du centre-ville ? » À cette interrogation, l’élue y apporte sa réponse. Selon Isabelle David, le maire dessinerait ses plans en plusieurs actions : « faire payer encore et toujours les usagers des parkings, pris en otage par la raréfaction des places gratuites en centre-ville, ensuite, Roger Didier alignera les tarifs de ces deux parkings sur ceux du parking de Bonne puisque ceux qui y laissent leur voiture entre 20h et 7h payent d’ores et déjà un abonnement de 10 euros. »

Une anticipation de l’action municipale à laquelle oppose la conseillère municipale plusieurs éléments, considérant « l’incapacité du maire de Gap à prendre en compte, dans une perspective globale, l’aménagement, la circulation et le stationnement en centre-ville », tout en  « déplorant la fermeture des commerces et la dévitalisation de l’hyper-centre, preuve de l’échec de sa vision. »

 

« Il faut une réflexion en association avec les commerçants et les habitants »

« Pour dynamiser le centre-ville, préserver la qualité de vie et résoudre le problème du stationnement, il faut mener une réflexion à long terme », insiste l’élue qui appelle à des décisions « en association avec les commerçants, les habitants.» Pour cela, il serait  indispensable pour Isabelle David de réactualiser les différentes études sur les déplacements urbains, qui pour la dernière a été « réalisée en 2006. »

Appelant à la fin du « tout voiture », l’élue demande que soit rendu aux habitants, aux piétons et aux cyclistes, le centre-ville de la Capitale Douce, à travers des « solutions performantes et  pérennes pour les inciter à laisser leur voiture en périphérie. »