Hautes-Alpes : une école alternative veut ouvrir à Guillestre

ÉDUCATION / Une association veut créer une école privée, payante, hors-contrat avec l'État, avec une pédagogie différente du système scolaire classique.

 

- Hautes-Alpes -

 

Une école alternative, hors-contrat avec l’État, pourrait ouvrir en septembre prochain à Guillestre. Portée par l’association « La Locomotive », le projet est dans les cartons depuis près de deux ans. Une réunion publique s’est tenue ce vendredi, pour tenter de convaincre des parents d’y laisser leurs enfants. Une école privée et payante, mais à la pédagogie différente du système scolaire classique. C’est la promesse faite.

 

Évoluer chacun à son rythme

Ce sont 10 enfants de 3 à 6 ans qui pourront intégrer cette école alternative à Guillestre. Éventuellement, l’école pourra également accueillir des enfants de 6 à 9 ans si la demande est importante. Des enfants qui seront suivis par une éducatrice et une assistante. « C’est une pédagogie active, individuelle, adaptée aux rythmes de chaque enfant », explique Didi Van-Stipdonk, membre de l’association « La Locomotive ».

Une école privée qui propose un suivi individualisé des enfants. « L’objectif de l’école, c’est vraiment de leur faire acquérir les connaissances de base, comme dans une école publique, mais de manière adaptée. Chaque enfant va apprendre à son rythme. Chaque enfant ne va pas forcément avancer à la même vitesse que les autres. »

 

 

Respect, unicité, solidarité…

Une école associative qui se veut laïque, bienveillante, qui prône la solidarité et le partage, c’est ce que l’on peut-on lire sur la Charte ci-dessus. « On va vraiment être dans le respect de chaque être. On respecte l’unicité de tous les enfants. C’est reconnaitre et accueillir chaque être dans sa singularité au sein du collectif. » Il y a également un grand volet environnement, avec une sensibilisation au respect des êtres vivants et de la nature.

Une école alternative qui veut aussi mieux respecter le rythme physiologique des enfants. « On va vraiment proposer beaucoup plus d’activités à l’extérieur », ajoute Didi Van-Stipdonk. Une école, où les journées seront moins chargées. « On ne commence qu’à 9h le matin. On laisse une possibilité aux parents d’amener leurs enfants jusqu’à 10h, s’ils ont besoin de dormir, pour respecter le sommeil de l’enfant. »

 

Une école, à part, payante

Cette école particulière, à la pédagogie non validée par le Ministère de l’Éducation Nationale, est donc hors-contrat avec l’État. « Elle ne bénéficie d’aucune aide financière des collectivités locales, ou territoriales. » Elle sera donc payante, mais promet-on à un tarif qui restera accessible. « On part aussi sur un esprit de coopération avec les parents. On demande à ce qu’ils s’engagent bénévolement. » Le coût permettra de payer les charges de fonctionnement, le matériel et les salaires.

Cette école espère ouvrir en septembre, si le nombre d’enfants est suffisant. Vous pouvez retrouver ce projet sur leur Page Facebook.

 

Didi Van-Stipdonk, association