- Hautes-Alpes -
La 100ème séance du Conseil scientifique du Parc National des Écrins s’est tenue ce vendredi. Composé de 25 scientifiques bénévoles, il aiguille le Parc et ses dirigeants sur les politiques à mettre en œuvre, sur l’inventaire et le suivi des espèces, sur la charte, sur les aménagements, sur les recherches. Un Conseil scientifique sollicité pour ses compétences et connaissances dans le patrimoine culturel et naturel du Parc National des Écrins.
Protéger le cœur du Parc
Ce Conseil scientifique, au sein du Parc National des Écrins, se réunit trois fois par an, en moyenne. « Ce sont des scientifiques qui sont là pour accompagner le Parc National et pour répondre à des questions qui sont liées à la gestion globale du Parc, gestion conservatoire des espèces, mais ça peut être aussi les paysages, le patrimoine culturel », explique le responsable Richard Bonet. Une vieille institution, puisqu’elle a été créée au sein du Parc en 1977.
Elle donne principalement des avis consultatifs, sauf lorsque les décisions peuvent impacter le cœur du Parc. « Depuis la loi de 2006, certains avis sont conformes, c’est-à-dire obligatoires. Tout ce qui est aménagements en cœur de Parc, restaurations, travaux ou autres, le Conseil scientifique donne des avis. Lorsqu’il va y avoir des activités sportives en cœur de Parc, il va y avoir des avis délivrés », cite en exemple Richard Bonet. Un Conseil scientifique du Parc National des Écrins présidé par Marie-Hélène Cruveillé, directrice de l’IRSTEA.
