- Hautes-Alpes -
Un grand débat sur les orientations budgétaires, ce mardi, au conseil départemental des Hautes-Alpes. Imposé par la loi, il doit permettre de prédéfinir les orientations politiques, d’un département qui voit ses dépenses sociales exploser et ses ressources diminuer, notamment les dotations de l’État. Il va falloir faire des choix mais lesquels ?
« Un débat que l’on veut riche, varié, pour prendre la vraie température de l’ensemble du conseil départemental, sur les propositions de développement qu’on pourra faire », affirme le président du département des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard. L’enveloppe d’investissements pourrait alors passer de 35 à 30 millions d’euros en 2017. L’endettement qui sera, fin 2016, à 184 millions d’euros. « Il y a un vrai enjeu autour du rôle que le département doit jouer : soit on s’occupe de nos affaires départementales, les routes et les collèges et on n’a plus d’aides à distribuer aux communes, soit on veut continuer à jouer un rôle de solidarité territoriale et il faut qu’on maintienne nos capacités d’investissements. »
Nouvelles coupes budgétaires auprès des associations, dans le budget de fonctionnement, dans l’aide aux communes… telles sont les questions de ce débat.
Les autres grands dossiers à l’ordre du jour :
Les élus du conseil départemental des Hautes-Alpes délibèreront également ce mardi, sur l’augmentation du budget de la prise en charge des mineurs isolés. Depuis janvier, plus aucun quota légal ne limite l’accueil de mineurs, souvent migrants, dans les départements. Ainsi, leur nombre est passé de 13 à plus de 60 dans les Hautes-Alpes, soit un budget en hausse de 180.000 euros.
Alors que les arrêtés préfectoraux pleuvent ces dernières semaines, concernant des eaux impropres à la consommation dans de nombreuses communes, le département augmente sa participation dans les travaux de l’Agence de l’eau. Un budget annuel, sur 2017 et 2018, de 2,3 millions d’euros, pour soutenir les communes dans la sécurisation de leurs réseaux d’eau potable.
Enfin, un volet concerne le transport ferroviaire, avec une enveloppe de 4 millions d’euros, sur 22 nécessaires au chantier de rénovation de la voie entre Briançon et Mont-Dauphin.