Hautes-Alpes : Vars veut revoir la convention de la Forêt Blanche avec Risoul, calcul politique ?

TOURISME / C'est en tout cas ce que craint Max Brémond, le maire de Risoul, à la veille d'élections municipales partielles

 

- Hautes-Alpes -

 

Calcul politique ou véritable revendication ? Vars remet en cause la convention passée avec Risoul, et formant la Forêt Blanche. Le maire, Jean-Pierre Boulet, semble en désaccord sur le nombre de passages entre les deux stations, et donc sur la somme reversée par La Belle Montagne, qui exploite Risoul, à la SEM SEDEV, gérante de Vars. Une remise en cause qui ne concernera pas cette saison, mais la prochaine, celle de 2017-2018. Du côté du maire de Risoul, Max Bremond, c’est l’incompréhension. Si la convention de réversion passée l’an dernier avait des clauses de revoyure, pour l’élu, la renégociation n’a qu’une fin politique.

 

370.000 euros reversés à Vars

C’est en 1990 que les deux « sœurs », comme elles s’appellent, Vars et Risoul, décident de créer la Forêt Blanche en réalisant la liaison de leurs pistes respectives. Entre les deux, une somme est fixée : près de 370.000 euros que Vars veut aujourd’hui rediscuter. Pour Max Bremond, cela ne remet pas en cause la Forêt Blanche, il reste optimiste et veut croire en la possibilité de trouver des accords, « je considère que le risque est mineur, la Forêt Blanche n’a pas vocation à ne plus fonctionner ». Mais regrette la date, quelque peu politique, choisie par l’équipe de Jean-Pierre Boulet pour renégocier cette convention : quelques semaines avant l’ouverture de la saison d’hiver, et surtout à la veille des élections municipales partielles suite à des démissions en chaîne au sein du conseil de Vars. « J’attends que le maire revienne vers moi pour me faire des propositions ». Contacté, le maire de Vars n’a pas encore apporté d’éléments de réponse.

Max Bremond, maire de Risoul :