Hautes-Alpes : Karine Berger signe la pétition contre le cumul des mandats des parlementaires

POLITIQUE / La députée de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes milite en faveur du non-cumul des mandats, et vient de signer une pétition en ligne.

 

- Hautes-Alpes -

Contrairement à son homologue de la seconde circonscription des Hautes-Alpes, le député (PRG), Joël Giraud, qui milite en faveur d’une remise à plat de la loi sur le non-cumul des mandats - sans être opposé au principe, mais demandant que la loi soit la même pour tous les élus locaux. Ndlr-  Karine Berger, députée (PS), passe de la parole aux actes et se joint à la démarche de Laurence Dumont, députée PS du Calvados.

Affirmant depuis longtemps son opposition au cumul des mandats en politique, elle a lancé sur son site Internet une pétition en faveur du « non-cumul des mandats des parlementaires ».

 

Une semaine de campagne départementale dans les Hautes-Alpes

Pour rappel, dès juin 2017, députés et sénateurs ne pourront plus cumuler leur mandat de parlementaire avec celui de maire, maire-adjoint, président ou vice-président de collectivité locale (département, région, communauté de communes…). « Une avancée majeure, plébiscitée par les Français qui veulent rompre avec cette triste exception française qui gangrène notre démocratie », déclare la députée des Hautes-Alpes.

Karine Berger qui au-delà de sa signature tient à faire adhérer les élus et habitants des Hautes-Alpes dans une question qui doit « dépasser largement le clivage droite gauche dans notre département. » Une démarche afin de faire barrage aux élus Les Républicains « qui ont déposé deux propositions de loi (à l'Assemblée nationale et au Sénat) visant à repousser à 2020 l'entrée en vigueur de cette mesure. »

Un report qui pour l’élue s’apparente plus à un « abandon pur et simple et d’une volonté rétrograde, en total décalage avec ce qu’attend le pays. »

 

Une initiative louable, mais pas sans arrière-pensée politique…

En effet, Karine Berger, souhaite lors du prochain conseil municipal de Gap, dont elle est élue d’opposition, mettre la question à l’ordre du jour. Un moyen de mettre la pression sur un maire de Gap, Roger Didier, également vice-président de Région face à ses responsabilités, si d’aventure il choisissait de rentrer en campagne pour les législatives.