Hautes-Alpes : séance plénière du conseil départemental, les opposants à la THT restent à la porte. A. Murgia dénonce la violence du collectif.

ENVIRONNEMENT / Pour la dernière séance plénière du conseil départemental des Hautes-Alpes avant les vacances d’été, les No THT ont dû rester à la porte de l’hémicycle ce mardi matin.

 

- Hautes-Alpes -

Pour la dernière séance plénière avant les vacances d’été, les opposants aux lignes THT ont dû rester à la porte de l’hémicycle ce mardi matin. Une porte close qui aura confirmé le refus du conseil départemental d’une demande de prise de parole par le collectif.

 

« Il est inacceptable qu'une séance publique soit interdite au public, sans raison réelle. »

Le collectif, représenté par une vingtaine de personnes dont quatre élus et adjoints municipaux, déplore l'interdiction qui leur a été faite d'assister à la séance plénière du conseil départemental, « l’accès à cette séance publique nous a été interdit sous prétexte de sécurité ». Selon le collectif No THT, « il s’agissait simplement d’assister à la séance plénière afin de s’informer sur les décisions prises ». 

Au-delà de la question de la THT , « cet incident est révélateur d'un état d'esprit qui ne respecte pas les règles élémentaires de la démocratie », ont dénoncé les militants.  

Les No THT qui ne seront pas repartis sans laisser une invitation à tous les élus « quelles que soient leurs opinions » à la réunion publique du 29 juin à 20 h à l'Argentiére-la-Bessée.

 

« Quand on rentre dans un bâtiment public par la force en hurlant, ça ne s’appelle pas non plus la démocratie »

Présent lors de la séance plénière, le conseiller départemental LR de Briançon 1, Arnaud Murgia, également candidat aux législatives de 2017 sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes, défend la volonté du préfet de faire respecter l’État d’urgence, tout en rappelant que le débat sur la ligne THT est, pour lui, clos.

 

La réaction d'Arnaud Murgia sur cet incident :