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Hautes-Alpes : La SAPN en appelle à F.Hollande pour arrêter le chantier THT

ENVIRONNEMENT / En attendant les conclusions du Conseil d’État, le président de la SAPN, Hervé Gasdon, demande au Président de la République, la fin des travaux de rénovation du réseau électrique de Haute-Durance.


-Hautes-Alpes-

Hervé Gasdon, président de la Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN), à décider de faire appel directement au Président de la République, François Hollande dans le dossier de la ligne THT dans les Hautes-Alpes. Des travaux menés par RTE, de 230 millions d’euros dont 35 millions d’euros mobilisés pour des secteurs comme le BTP, pour rénover le réseau électrique de Haute Durance entre Gap et Briançon. Avec un objectif : Récréer un réseau pérenne pour les 50 prochaines années. Un réseau avec 100km de liaisons électriques construites en souterrain et 100km en aérien. Et c’est le principal problème pour les opposants à ce projet, qui dénonce dans ce courrier un projet en contradiction avec « les choix de RTE sont en total contradiction avec le Schéma Régional Climat Air Énergie et la nouvelle loi sur la transition énergétique. »


COP 21, l’occasion de parler écologie et défense environnemental

Le président de la SAPN, qui dans ce courrier rappel à François Hollande, que selon lui, « ce projet prétend répondre à une forte augmentation de la consommation d’électricité, alors que les observations et la prospective incitent à penser que la demande d’électricité n’évoluera pas conformément à ces prévisions. » Hervé Gasdon, prend pour exemple le choix des stations de sports d’hiver en recherche « active » de « solutions pour diminuer leur facture d’électricité ».

Pour la SAPN, « le choix de réaliser ces lignes en aérien, au lieu de les enfouir, représente une atteinte majeure à cette vallée. Les conséquences seront à la fois sanitaires pour la population mais aussi environnementales et économiques. » Avant de mettre en avant le fait que les travaux ont commencé alors que des recours ont été engagés par des communes et des associations devant le Conseil d’État. 

Un courrier que conclu le président de la SAPN par une simple demande : « faire arrêter les travaux en cours en attendant que le Conseil d’État se prononce. »