Un groupe de jeunes encagoulés avaient alors lancé des projectiles contre une patrouille de police et une femme a été violemment prise à parti, sous prétexte qu’elle possédait à son domicile un drapeau israélien, visible depuis sa terrasse. « Les débordements de la semaine dernière ont eu lieu après la dissolution du cortège. Il n’y a pas de raison d’interdire de nouvelles manifestations. J’ai demandé aux organisateurs de veiller à la fin des rassemblements », a déclaré à la radio Alpes 1 le préfet des Hautes-Alpes, Pierre Besnard.
Une dizaine
d’associations (Le Mouvement de la Paix - Action des Chrétiens pour l'Abolition
de la Torture - Association France Palestine Solidarité - E'Changeons le Monde),
mais également des syndicats (CCFD – CFDT – CGT - FSU et Solidaires) et des
partis politiques (EELV – NPA - PCF) appellent de nouveau à se rassembler ce mardi
à 18h00 à Gap, « Esplanade de la Paix - Nelson Mandela » et à Laragne-Montéglin,
« Place de la Fontaine ».
« Pas d’amalgame » répète le président départemental du Mouvement de La Paix, Pierre Villard : « Il s’agit de manifestations pour la Paix », explique-t-il sur la radio Alpes 1. « Il est de notre intérêt que tout se passe bien avant, pendant et après », indique M. Villard. En tête de cortège, ce mardi soir, on devrait apercevoir une banderole avec écrit « Israël-Palestine pour une paix juste et durable ».
« Une fois encore nous affirmons qu'il n'y aucune issue militaire à ce conflit. C'est dans la justice et dans le respect des droits que Palestiniens et Israéliens pourront vivre en paix, côte à côte dans deux Etats indépendants et souverains, comme les accords d'Oslo en 1993 l'avaient envisagé et comme la communauté internationale l'affirme depuis », explique dans un communiqué de presse, Le Mouvement de La Paix. Un premier rassemblement avait réuni, le mardi 15 juillet, près de 90 personnes dans les rues de Gap.