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Hautes-Alpes : le CHICAS démolit son pavillon de chirurgie pour mieux s’étendre

SANTE / Chaque jour, les émissions de particules dans l’air sont mesurées et des rampes d’aspersion ont été installées, afin d’éviter les émanations de poussières.

Hautes-Alpes - Depuis lundi, engins de chantier et pelles mécaniques sont de sortie au sein du CHICAS de Gap, le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud. Des travaux de déconstruction du pavillon de chirurgie sont en cours. C’est un bâtiment de 5 500 m3, qui doit être démoli progressivement au cours des deux prochains mois. Au total, les travaux de déconstruction vont durer neuf semaines.

Un chantier tout de même délicat, car il faut prendre en compte la présence de patients et de personnels sur le site. « Il faut faire attention à la présence des ambulances et des patients. Pour cela, on a mis en place des mesures de sécurité supplémentaires. On doit gérer les émissions de particules dans l’air que l’on mesure et on a placé des rampes d’aspersion, afin d’éviter les émanations de poussières. Tout cela est contrôlé quotidiennement deux fois par jour », explique au micro d’Alpes 1 Thibault Mannechez, conducteur de travaux pour l’entreprise BEC Construction.

Des contrôles de qualité de l’air sont également menés dans les bâtiments existants. Les fenêtres et portes orientées vers le chantier sont d’ailleurs fermées pendant les horaires de travaux. Mais en cas de contrôles positifs, des mesures radicales seraient prises. « En cas de poussières, on arrêtera la phase de démolition jusqu’à ce que le niveau redevienne correct. Il faudrait ensuite renforcer l’arrosage », reconnait Thibault Mannechez.

Et si ces travaux de déconstruction sont nécessaires, c’est parce que le CHICAS souhaite construire à la place un nouveau bâtiment. « Une fois la démolition terminée, on va attaquer le terrassement et la construction du gros œuvre pour le bâtiment plateau technique. Il permettra l’extension du bloc opératoire et des services de cancérologie, de stérilisation et des urgences », confie Laurent Guccione, directeur adjoint chargé des travaux à l’hôpital. L’extension de ce plateau technique est programmée pour 2015.