La gestion des sportifs militaires de haut niveau, une centaine d'athlètes (Terre, Air, Marine et Gendarmerie) sera directement administrée par le Centre National des Sports de la Défense (CNSD) basé à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Jusqu'à présent, chaque discipline conservait une certaine autonomie. La décision, prise par le Gouvernement précédent, doit être actée durant l'été 2014. Le Ministère de la Défense espère ainsi harmoniser le nombre de sportifs par discipline, diminuer le nombre de postes et ainsi réduire les dépenses budgétaires.
Concernant l'Equipe de France Militaire de Parachutisme (EFMP), l'unité (12 athlètes et 4 personnels d’encadrement) sera bien dissoute et éclatée. Les militaires seront bientôt affectés dans d'autres bases en France. De ce fait, l'aérodrome de Gap-Tallard ne servira plus de centre d'entrainement permanent.
L'Armée de l'Air a donc décidé de réduire le nombre de postes dédiés au parachutisme militaire de haut niveau. Seul 8 sportifs sur les 12 de l’EFMP seront préservés. Les 8 athlètes maintenus devraient néanmoins rester géographiquement à proximité du pôle France de la fédération française implanté sur l'aérodrome de Tallard et seraient convoqués pour les entraînements et les compétitions.
Les militaires Gapençais seront mutés après les championnats du monde de militaire de parachutisme, prévus en septembre 2014 en Indonésie, auxquelles la France doit logiquement participer.
Les Bleus s'étaient illustrés en Chine en remportant, en octobre 2013, le titre de champion du monde militaire au combiné des nations (Voltige, Précision d'Atterrissage et Vol Relatif). L'équipe féminine est vice-championne d'Europe de Précision d'Atterrissage (PA). Plus récemment, en décembre 2013, le sergent Thomas Jeannerot, membre de l'EFMP, a décroché le record du monde en Précision d'Atterrissage (PA), lors de la coupe du Monde organisée cette fois-ci à Dubaï.