Hautes-Alpes – « Il n’y a pas de menaces sur l’Equipe de France sportive de parachutisme, mais des interrogations », explique Karine Berger, la députée des Hautes-Alpes, au micro Alpes 1. Tous les regards se tournent désormais vers l’aérodrome de Gap-Tallard, qui accueille depuis 1986 l’Equipe de France Militaire de Parachutisme (EFMP).
Une équipe, composée de 12 athlètes et quatre personnels d’encadrement, qui pourrait être dissoute et éclatée. Selon nos informations, l’Armée de l’Air envisage de réduire le nombre de postes dédiés au parachutisme militaire de haut niveau afin de réaliser des économies : sur les 12 sportifs, sept pourraient être préservés et affectés dans d’autres bases en France, l’aérodrome de Gap-Tallard ne servirait donc plus de centre d’entrainement permanent. Les militaires pourraient recevoir leurs mutations après les championnats du monde de parachutisme militaire, prévus en septembre 2014 en Indonésie.
Du côté de la Parlementaire, Karine Berger, on tente de rassurer. La députée de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes a saisi le Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, et la Ministre des Sports, Valérie Fourneyron, « Pour l’instant, je n’ai pas de retour mais des bruits me laissent à penser qu’une mobilisation efficace en soutien à la présence devrait se solder par une confirmation de l’installation », poursuit sur Alpes 1 Karine Berger.
Les Bleus s'étaient illustrés en Chine en remportant, en octobre 2013 le titre de champion du monde militaire au combiné des nations (Voltige, Précision d'Atterrissage et Vol Relatif). L'équipe féminine est vice-championne d'Europe de Précision d'Atterrissage (PA). Plus récemment, en décembre 2013, le sergent Thomas Jeannerot membre de l'EFMP a décroché le record du monde en Précision d'Atterrissage (PA) lors de la coupe du Monde organisée cette fois-ci à Dubaï.
