Hautes-Alpes – Les sages-femmes de France étaient en grève ce mardi. Au sein du Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud, le syndicat Force Ouvrière appelait à la mobilisation. Huit sages-femmes du CHICAS ont d’ailleurs rejoint leurs collègues de la région PACA, qui manifestaient ce mardi à Marseille devant le siège de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Une mobilisation pour demander la
revalorisation de leur profession, le statut médical, ainsi qu’une hausse des
salaires. Des salaires et des statuts qui n’ont pas évolué depuis 2001 alors
que de nouvelles compétences sont demandées aux sages-femmes, notamment devant
la pénurie de gynécologues.
« Elles assurent les consultations médicales de suivi gynécologique, les consultations médicales de contraception, les consultations obstétricales dans le cadre d’une grossesse normale. Elles peuvent faire ou prescrire des échographies, elles assurent les cours de préparation à la naissance, pour les grossesses pathologiques : le suivi avec le gynécologue-obstétricien. Elles accueillent les nouveau-nés et réalisent leur premier examen de santé, et elles assurent la rééducation du périnée de la mère », a confié au micro d’Alpes 1, Nathalie Larcher, l’une des sages-femmes réquisitionnée ce mardi. Les trois sages-femmes réquisitionnées n’ont d’ailleurs pas effectué de consultation, mais ont assuré les urgences.
Notez qu’une réunion s’est tenue ce mardi au sein du ministère de la Santé pour évoquer les nouvelles grilles de salaires. Insuffisant pour les sages-femmes. FO demande l’ouverture « de véritables négociations prenant en compte le haut niveau de responsabilité et le niveau d’étude des sages-femmes ».
