Hautes-Alpes : pas de « ventre mou » mais de la fermeté pour l'UDI

POLITIQUE / La fédération haut-alpine compte désormais une centaine d'adhérents. Si les municipales se sont pas en ligne de mire, le parti se prépare à l'alternance gouvernementale

Hautes-Alpes - « Nous sommes le parti du Centre Droit » : à peine un an après sa création, l’Union des Démocrates et des Indépendants ne veut pas être un mouvement politique obscur, mais celui de l’alternance autour d’un centre uni. « Il s’agit aujourd’hui de rassembler les paroisses pour construire une cathédrale », déclare métaphoriquement Pascal Lissy, le délégué du parti dans les Hautes-Alpes.

Car au lendemain des Universités d’Eté du parti à Poitiers, la fédération haut-alpine a tenu à faire le point. L’UDI est bien un parti d’opposition qui s’inscrit «Â dans la durée et la solidité », affirme confiante Chantal Eyméoud, maire d’Embrun et président de la fédération, qui compte actuellement une centaine d’adhérents.

Mais six mois avant les municipales, on n’évoque pas de calcul électoral. « Il ne faut pas mettre trop de doses partisanes dans des échéances qui sont très locales. L’UMP sera l’alliée naturelle, nous sommes des partenaires pour construire avec eux des projets et des équipes », déclare sur Alpes 1 Pascal Lissy, le délégué départemental et membre du Conseil National de l’UDI. Concernant les villes de Gap et Briançon, les investitures seront décidées au niveau national. Pour autant, aucune liste UDI n’est annoncée à Briançon mais un ralliement à l’UMP. Quant à Gap, Pascal Lissy, également maire adjoint à Roger Didier, attend la fin d’année et le calendrier fixé par le maire pour s’exprimer.

A noter qu’au niveau local, l’UDI 05 compte une centaine d’adhérents. C’est plus de 50 000 au niveau national. Le parti haut-alpin organise un pique-nique pour ses adhérents et sympathisants le 29 septembre prochain au plan d’eau d’Embrun.