L’occasion de revenir sur cet évènement essentiel de l’histoire gapençaise. On peut dire que tout a commencé avec l’arrivée du Colonel Drouot l’Hermine à la tête de la résistance dans les Alpes, le 7 juillet 1944. Accompagné par le lieutenant Sassi, il avait alors pour mission de préparer la résistance alpine au débarquement. Dans cet objectif, il a constitué les commandos l’Hermine, qui finiront par libérer Gap.
Le 20 août 1944,
les 700 commandos l’Hermine, inférieurs numériquement aux allemands, font
preuve de beaucoup d’audace et reprennent Gap. Mais cette libération ne s’est
pas faite en un jour. IlsÂÂÂÂÂÂ ont fait
sauter la voie ferrée Gap-Briançon début Juillet, ils attaquent ensuite
régulièrement la RN 94, détruisant tout le matériel allemand.
A partir de là, les allemands ont commencé à se sentir intoxiqués et piégés dans Gap. Ils ne quittèrent donc plus la ville. La veille du débarquement, le Colonel Drouot fait exploser le pont de chemin de fer à Savines et, fort de cette action, lui et ses hommes reprennent Gap avant l’arrivée des américains, faisant 1 200 prisonniers allemands. Les commandos l’Hermine, véritables héros, poursuivront par la suite les allemands dans le Nord et subiront de lourdes pertes, environ 82% de leurs troupes. Le reste du département sera libéré avec l’aide américaine, qui remontera très rapidement des côtes provençales.
Le 20 août 1944, une date à ne pas oublier pour Gap, d’où la cérémonie de commémoration se tenant aujourd’hui, en présence du maire et du préfet du département des Hautes-Alpes.