Hautes-Alpes – Les vautours sont de retour dans les Alpes du sud depuis 2003, date de leur réintroduction en France. Dès lors, un comptage annuel est effectué, pour observer l’évolution de leur effectif et du territoire qu’ils occupent. Cette année, le comptage a eu lieu samedi, en fin d’après-midi, à de multiples endroits au cœur du Massif des Ecrins. La méthode est simple, à partir de 17h et jusqu’à la tombée de la nuit, chaque vautour qui rentre à son nid doit être noté sur un carnet. Les résultats sont ensuite transmis par liaisons radio ou portables. Un comptage facile donc, mais très important pour les données scientifiques et biologiques : « Le but, c’est de connaître, d’avoir des données objectives et concrètes sur ce que font ces vautours chez nous en été », explique Christian Couloumy, garde-protecteur des Ecrins, sur Alpes 1.
Connaitre, mais aussi préserver cette espèce qui est, dans l’imaginaire, effrayante. Auparavant en danger de disparation, les vautours moines et fauves sont aujourd’hui sur la bonne voie, grâce aux actions humaines. « Ils ont été en danger et grâce à des programmes de réintroduction, ils ne sont plus aujourd’hui en voie de disparition, mais en voie de stabilisation des effectifs », se félicite Christian Coulumy.
Le comptage est donc nécessaire pour assurer la survie d’une espèce qui a déjà été en danger.
