Hautes-Alpes - L’A51 inscrite sur le nouveau Schéma National de Mobilité Durable, c’est un bon signe selon Karine Berger. La députée des Hautes-Alpes était l’invitée d’Alpes 1 Live ce vendredi midi. Alors que le rapport doit être présenté officiellement lundi prochain, Alpes 1 révélait en avant-première vendredi dernier que l’achèvement du barreau autoroutier entre La Saulce et Grenoble était inscrit, mais pour après 2050. « Plus ça va et plus nous avons la confirmation que l’autoroute A 51 est la seule infrastructure en France à être réinscrite à ce comité 21 », explique Karine Berger.
Car ce rapport devait passer en revue les décisions prises en 2009 sur le SNIT, le Schéma National des Infrastructures de Transports. « Nous avons bel et bien réussi ce qu’on voulait, c’est-à-dire la réinscription de l’autoroute A 51 dans le Schéma des Infrastructures », poursuit l’élue. Une étape de passée, « nous savions depuis le début que si nous demandions des financements publics, nous n’aurions jamais l’autoroute. Maintenant qu’elle est réinscrite, on va essayer de voir quels sont les moyens de financement privé ».
Faire d’une pierre deux coups : c’est le deuxième volet de satisfaction pour Karine Berger, avec l’aménagement des routes 1075 et 1085 est dans le paquet des dossiers à réaliser avant 2020. La députée d’y apporter une nuance et de régler les comptes avec ceux qu’elle appelle les « opposants à l’A51 » : « L’A51 va rester dans le SNIT, les routes vont être renvoyées dans une autre programmation qui implique le financement du Conseil Général et du Conseil Régional à hauteur de deux tiers. Je dis à Joël Giraud et Christophe Castaner, que c’est à eux de trouver les financements des départements et des régions ».