Les 13 élus de l’opposition, qui devaient voter « contre », se sont finalement abstenus. Selon le groupe d’opposition, cette étude est « superflue », car les deux précédentes menées en 2008 et 2009 n’ont pas été prises en compte. « Nous avons déjà les éléments pour analyser la situation. Aujourd’hui il est temps d’agir », se défend le conseiller général socialiste, Christian Graglia, interrogé par la radio Alpes 1.
Hors micro, certains élus de la majorité estiment que cette nouvelle étude va être pénible à mettre en place car il va falloir « rassembler » - c'est-à-dire trouver un consensus - entre les communes, le Conseil Général, la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur, la communauté de communes et le Parc Naturel Régional du Queyras.
« L’avenir du Queyras passe par le comité de pilotage et cette nouvelle étude, à condition qu’elle ne finisse pas dans un placard. C’est une étude qui va porter sur un projet de territoire », souligne Jean-Louis Poncet, conseiller général, président du syndicat mixte du Queyras et maire de Château-Ville-Vieille. « L’abstention de l’opposition est délicate aujourd’hui », estime sur Alpes 1, Jean-Louis Poncet.
Le coût de cette étude est de 70 000 euros, financée à 50% par le Conseil Régional PACA. Des conclusions sont espérées avant l’hiver prochain.
Les élus du Conseil Général des Hautes-Alpes avaient voté, en octobre 2012, une étude stratégique qui concerne les syndicats mixtes des remontées mécaniques. Le but : évaluer la gestion et l’organisation de ces régies pour éviter une catastrophe financière. Le Conseil Général « ne peut et ne veut plus combler les déficits des stations de ski du département », avait alors insisté le Président, Jean-Yves Dusserre.