Hautes-Alpes - La Chambre de Commerce et d’Industrie des Hautes-Alpes mobilisée pour un retour de la fréquentation commerciale dans les centres-villes du département. Alors que les attitudes et les attentes des consommateurs évoluent, notamment grâce à l’E-commerce, la CCI 05 a décidé de réaliser un audit des cinq principaux centres villes et centres bourgs des Hautes-Alpes.
Ce lundi soir, le diagnostic urbain et commercial de la ville de Gap était présenté salle du Royal. « L’important est de prendre en compte les flux de clientèle et la consommation. D’autre part, il faut prendre en compte l’organisation urbaine : la circulation, les stationnements, les flux. La ville de Gap possède une densité de population tout à fait intéressante et un cœur de ville plutôt cohérent. Il y a une population qui se renouvelle beaucoup donc il faut se donner les moyens d’aller la chercher. Cela doit devenir un plaisir de faire ses achats à Gap », a expliqué au micro d’Alpes 1, David Lestoux, Directeur associé du Cabinet Cibles et Stratégies, en charge de la réalisation de cette étude.
Pour la ville de Briançon, le contexte économique est plus difficile, avec des saisons touristiques plus courtes et une croissance en berne, après le départ de l’armée. La CCI qui voit tout de même de l’espoir, et veut une vision ambitieuse pour l’avenir. Comme l’analyse Hervé Bisson, président le l'Agence Locale Pour l'Économie : « la conclusion de l’enquête c’est qu’il ne faut pas rester dans une morosité qui peut être ambiante. Le territoire est riche, également en emploi, mais il faut le pérenniser et le dynamiser, que ce soit au niveau du salarié par rapport à une richesse de vie, une qualité de logement, une qualité d’emploi. Et par rapport à l’employeur, avec une dynamique possible dans laquelle il y ait une globalisation qui s’inscrive à travers ce que peuvent entreprendre également les collectivités locales. Pour qu’il y ait une progression au niveau de l’emploi et de la dynamique locale les chefs d’entreprise doivent être le plus souvent accompagnés de gens compétents. Mais ce n'est pas ce qui ressort de l'enquête. C’est-à-dire que les chefs d’entreprise favorisent apparemment des personnes par rapport à leur savoir-être plus que par rapport à leurs compétences. D’où la notion fondamentale de la formation qui est vraiment le cœur de l’action qui doit-être entreprise. »
A noter que d’autres études seront réalisées d’ici l’automne prochain pour les villes de Briançon, Embrun, Veynes et Laragne.
