Le patient, qui se serait suicidé en allumant un incendie au matelas dans sa chambre d’hôpital, est Frih Hadj, âgée de 52 ans. Frih Hadj s’apprêtait à témoigner contre Laurent Orsini, indique à la radio Alpes 1, une source proche du dossier. « Frih Hadj, était le seul témoin du meurtre et avait prévenu la police », précise cette même source.
Interrogé par la radio Alpes 1, le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier a confirmé « que la victime était citée en qualité de témoin dans le cadre d’un meurtre jugé devant la Cour d’Assises des Hautes-Alpes en février ». Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet et a été confiée à la gendarmerie. « La piste du suicide est privilégiée », avait indiqué, hier dimanche, le procureur de la République.
« Mon client était très préoccupé de sa prochaine comparution en qualité de témoin devant les Assises. Hospitalisé depuis plusieurs mois, mon client faisait des cauchemars. Il était affecté par ce qu’il avait vu et ce qu’il avait failli subir, seul témoin et rescapé du meurtre », indique à la radio Alpes 1, l’avocat de Frih Hadj, Maître Dominique Martin-Amouroux du barreau de Gap. Une autopsie est prévue, demain matin mardi, à l’institut médico-légal de Grenoble afin de confirmer la thèse du suicide.