Hautes-Alpes - Bouliers et calculatrices mises en route au sein du Conseil Général des Hautes-Alpes. Alors que les orientations budgétaires ont été débattues la semaine dernière au sein de l’hémicycle, Patrick Ricou, maire d’Orcières-Merlette et conseiller général en charge des finances voit dans l’économie de fonctionnement et le bon calcul. Il était l’invité d’Alpes 1 Live ce mercredi.
Alors qu’en fin d’année prochaine, la dette s’élèvera à 188 millions d’euros (contre les 172 millions en 2012, soit une augmentation de 9 %), l’élu constate aujourd’hui une diminution des recettes, notamment des dotations de l’Etat. L’épargne de 16 millions d’euros, les subventions de la Région et de l’Etat et le remboursement de la TVA permettent de « rembourser l’emprunt et d’assurer l’investissement de 43 millions d’euros. Nous avons recours à l’emprunt ensuite pour compléter », explique Patrick Ricou au micro Alpes 1.
Pour combler la situation budgétaire, en 2012, les dépenses de fonctionnement ont été diminuées. « Il a s’agit de rationaliser les services, les charges de personnes en ne remplaçant pas certains départs à la retraite quand c’était possible, ainsi que les arrêts maladie ou maternité. Nous limitons les dépenses de consommables et d’énergie en évitant les surfaces inutiles afin de ne pas les chauffer ou entretenir un patrimoine dont nous n’avons plus l’utilité », explique t-il.
Enfin, pour Patrick Ricou, l’économie du ski a encore de beaux jours : « Elle génère une économie importante en terme d’emploi et de maintien de la population dans nos vallées. Et ce n’est pas la servir que de jeter le discrédit ».
