Hautes-Alpes - Les obsèques de Marcel Amphoux se sont déroulées dans la plus stricte intimité, en début d’après-midi à Puy-Saint-Pierre. Plus de 150 personnes, dont la veuve du sexagénaire, lui ont rendu un dernier hommage à ce Haut-Alpin de 68 ans, décédé la semaine dernière dans un accident de circulation. Il avait suscité une vague médiatique en 2011, lors de son mariage avec un agent immobilier parisienne.
Dans le petit village du Briançonnais, l’ambiance était tout à l’heure électrique, mais tout s’est passé calmement, même si les gendarmes de la brigade de Briançon étaient discrètement présents. Certains habitants avaient peur que la population ne prenne à partie la veuve, et en arrive aux mains.
Présents également des élus comme le maire de Puy Saint Pierre Jean-Marius Barnéoud, ou encore la conseillère générale et municipale de Briançon, Monique Estachy. Les journalistes locaux et nationaux ont également fait le déplacement. Et bien sûr, la veuve de Marcel Amphoux. Sandrine Devillard est arrivée à l’église, soutenue par deux personnes, toute de noire vêtue, visiblement marquée même si des lunettes de soleil cachaient ses yeux.
Vers 14h30, le cercueil de Marcel Amphoux s’est engouffré dans l’église du village, suivi de près par sa veuve. Très vite, toutes les chaises se sont remplies, la mezzanine au-dessus également, certains ont même dû attendre et se sont amassés au fond de la Nef.
La veuve, Sandrine Devillard, a été la première à prendre la parole, dans un discours assez incantatoire. Elle a levé les bras au ciel, et a dit à plusieurs reprises « Dieu est Grand » ou encore « Quand le Soleil se lèvera vers la Mecque ». Des paroles qui ont choqué une partie de l’assemblée. L’un des voisins du défunt, a quant à lui salué celui qui était le « dernier à ramasser le bois ou encore à ramener ses ânes ».
Finalement, le cercueil de Marcel Amphoux a été conduit au cimetière à quelques pas de l’église… là où il trouvera désormais le repos éternel, tandis que sa succession risque encore de faire la Une des Journaux.
