Hautes-Alpes - « La loi me donne un pouvoir dérogatoire, j’en ferai un usage le plus modéré possible » : le préfet des Hautes-Alpes n’imposera pas aux communes l’intercommunalité. Jacques Quastana était l’invité d’Alpes 1 ce lundi. Alors que les communes sont toujours en train de délibérer et de répondre oui ou non à un mariage avec leurs voisins, certains désaccords montent. « Nous sommes au milieu du guet », explique Jacques Quastana au micro Alpes 1. « Je vais en tirer les enseignements pour voir s’il y a des majorités qui valident le projet que je leur ai soumis. Dans ce cas là, je passerai à la constitution de la nouvelle structure. S’il y a des majorités qui ne valident pas, il me reviendra de réfléchir à des structures alternatives », poursuit le préfet qui compte réunir dans les premiers jours du mois de décembre la commission départementale de coopération intercommunale « pour restituer le résultat des votes et leur dire ce que j’envisage. L’alternatif est important mais se fait à la marge, contre la volonté de telle ou telle commune », termine le préfet des Hautes-Alpes au micro Alpes 1.
A noter que le schéma de l’intercommunalité dans les Hautes-Alpes doit arriver à terme à huit communautés de communes, et une communauté d’agglomération autour de Gap.