Côté français, pour Dominique Deroubaix, le directeur de l’Agence Régionale de Santé PACA, sa venue vient confirmer la nécessité d’une complémentarité… mais il n’exclue pas une coopération avec Gap, qui devrait en 2016 accueillir le service réanimation de Briançon : « Nous sommes dans des territoires isolés, peu peuplés. Dans nos systèmes de financement, il faut mettre en commun les forces des deux établissements. On doit être capable de maintenir un service public de santé de proximité. La Mission demandée par la Ministre pour l’hôpital de Briançon a commencé il y a quelques jours, c’est une mission d’assistance pour voir comment sortir l’hôpital de Briançon de ses difficultés. La coopération transfrontalière est une piste, mais ce n’est pas la seule : veiller aussi à la coopération avec l’hôpital de Gap, ouvrir le champ sur la médecine de ville et la prévention », explique t-il au micro Alpes 1.
Côté italien, par contre, pour Claudio Zanon, directeur de l’ARS Turin, il faut pourtant supprimer les frontières. « Nous croyons que c’est important pour les citoyens de la Haute Vallée de Suse, de pouvoir se faire soigner aussi à Briançon. Après un accord politique entre les instances françaises et de la région Piémont, il faut porter plus en avant le projet technique pour faire en sorte que les patients français puissent se faire soigner gratuitement en Italie, comme les patients italiens puissent venir en France sans avoir à payer le tiers payant », précise t-il à Alpes 1.