Hautes-Alpes - Un
homme de 46 ans est jugé devant la
Cour d’Assises des Hautes-Alpes pour le viol présumé, le 7
novembre 2009 à Gap, d’une femme de 36 ans, infirme moteur et cérébrale de
naissance. Le procès, qui s’ouvre lundi matin au palais de justice de Gap, pourrait se tenir à huis clos. Le verdict est attendu mardi en fin de journée.
Dans le cadre de la grande récidive légale, l’individu risque la réclusion ou
la détention criminelle à perpétuité.
L’accusé, ancien maçon et père de deux
enfants, avait été mis en examen pour « viol
sur personne vulnérable en état de récidive légale ». Il a été placé
en détention provisoire depuis le 12 novembre 2009. Selon l’avocat de la partie
civile et de l’Association des Paralysés de France, Me Jérôme Chomel de
Varagnes du barreau de Lyon, « ma
cliente a été violée dans des conditions ignobles, par un homme qui l’avait
manifestement choisie comme une proie dont il savait qu’elle ne pourrait se
défendre. Aujourd’hui, que la
Justice reconnaisse le calvaire qu’elle a subi ». L’homme,
qui reconnait une relation sexuelle, affirme avoir agi sans contrainte, ni
violence. L’avocat de la défense, Me Dominique Martin-Amouroux du barreau de
Gap, a indiqué à la radio Alpes 1 « qu’il n’y a
strictement aucun élément objectif dans le dossier, permettant d’affirmer la
responsabilité de mon client. Le seul élément à charge est que la victime a le
statut d'handicapé ». L’accusé a déjà été condamné en correctionnel à
trois reprises : deux fois pour agression sexuelle et une fois pour
incendie volontaire.