Le budget primitif 2026 au programme du conseil départemental des Hautes-Alpes ce mardi matin. Présenté par Patrick Ricou, vice-président en charge des finances, ce budget a été salué par le président du département étant donné le contexte national. Jean-Marie Bernard se félicite de conserver 60 millions d’euros d’investissement alors que les dépenses de fonctionnement augmentent et que les recettes stagnent au mieux, ou baissent.
"Quand les finances de l'État ne vont pas bien, celles des départements ne peuvent pas aller très bien non plus. Dans les Hautes-Alpes, les effets se font moins ressentir qu'ailleurs parce que nous avons été prudents ces dernières années." J.-M. Bernard
Le président des Hautes-Alpes pointe l'augmentation des dépenses de fonctionnement due à des décisions "subies, prises ailleurs que dans cet hémicycle" et à "une stagnation voire une diminution subie du fait de décision prise à l'échelle nationale". Le résultat ? Contraction des marges de manœuvre.
"Mais il n'y a pas péril dans la demeure Hautes-Alpes. L'heure est aux économies, chez nous aussi, mais pas de la même manière." J.-M. Bernard
Le niveau de la dette du département est de 122 millions d’euros cette année contre 186 millions d'euros il y a 10 ans "et tout ça en ayant un niveau d'investissement historique" insiste Jean-Marie Bernard. Le budget primitif de 2026 reste ambitieux avec 60 millions d'euros d'investissements, un montant "important en valeur absolue et au regard de ce qu'il se passe ailleurs, puisque nombre d'entre eux n'auront pas la capacité d'investir".








