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Les voitures radars attendues pour "le mois d'août" dans les Hautes-Alpes

Les voitures radars attendues pour "le mois d'août" dans les Hautes-Alpes

SÉCURITÉ / "Ce sont des entreprises privées qui ont la charge de ces contrôles" explique Maxime Lecomte, sous-préfet des Hautes-Alpes, en charge de la sécurité routière

 

- Hautes-Alpes -

Opérationnel dès ce jeudi dans les Alpes de Haute-Provence, le dispositif de voiture radar banalisée va être mis en place "début août" sur le département haut-alpin. Une décision prise par la préfecture. Le modèle des voitures ? Le représentant de l’État s’est bien gardé de le révéler : elles sont banalisées pour détecter en roulant, de jour comme de nuit, les excès de vitesse des véhicules qui les doublent ou les croisent. Uniquement les excès de vitesse, insiste-t-on auprès de la préfecture haut-alpine. 

Contrairement aux radars classiques, ces véhicules ciblent prioritairement les conducteurs responsables de grands excès de vitesse. Ce sont des entreprises privées qui ont la charge de ces contrôles explique Maxime Lecomte, sous-préfet des Hautes-Alpes, en charge de la sécurité routière. Si vous êtes l’auteur d’une infraction, vous ne le saurez qu’en recevant la douloureuse car le flash n’est pas visible.

 

« L'entreprise privée à qui l'on a délégué ces contrôles n'a pas accès aux flashs. Elle ne sait pas si elle a flashé. Et elle n'est pas rémunérée au nombre de contrôles mais au nombre de kilomètres parcourus » M. Lecomte

 

Elles seront deux dans les Hautes-Alpes à parcourir 15.000 kilomètres par mois, c’est l’objectif fixé par la préfecture à partir de parcours prédéfinis.

 

Pas de zone préférentielle

Pour les tracer, un travail a été réalisé sur les statistiques de ces dernières années pour déterminer les zones les plus accidentogènes. Mais aucune indication des lieux précis de la part du sous-préfet pour que le flou demeure.

 

« Il n'y a pas de point noir avec une zone particulièrement tendue en termes d'accident. Sur les flux de circulation importants, les accidents se retrouvent sur ces axes là et de manière diffuse sur le territoire » M. Lecomte

 

Maxime Lecomte l’assure, il s’agit de protéger les usagers de la route des contrevenants à la vitesse, un facteur d’accidentologie au même titre que l’alcool, les stupéfiants et la fatigue au volant.

N. Dalbera