-Hautes-Alpes-
Centre de formation des Rapaces de Gap, le modèle est « fragilisé » selon Jérôme Escallier. Le Président des Rapaces de Gap pointe les « pratiques de certains clubs ». Une réaction alors que les Gapençais annoncent le départ d’Antonin Fine. Formé au club de Gap, « il a fait le choix de poursuivre sa progression sous d’autres couleurs ».
Mais Jérôme Escallier rappelle qu’un centre de formation est agréé par le ministère des sports. Conséquences : les investissements sont importants. 100.000 euros pour le club l’an passé, 150.000 euros seront mis sur la table la saison prochaine précise le Président des Rapaces de Gap. Un U20, par exemple, a trois ans de formation et doit un an de contrat professionnel à son club. Un investissement qui doit donc payer pour le club selon Jérôme Escallier. Il s’inquiète également de la progression de ces jeunes joueurs français.
« Un gamin qui commence un processus de formation doit, pour moi, aller jusqu’au bout. Aujourd’hui, nous effectuons le travail et certains clubs récupèrent les jeunes sans avoir investi un centime. J’ai l’impression d’être le dindon de la farce », J. Escallier
« Nous sommes juste sur la deuxième année du centre de formation. Il est perfectible. Nous n’avons pas été à la hauteur non plus à 100% de ce qu’il fallait faire. Nous avons nos torts aussi » reconnait le président des Rapaces, mais il rappelle qu’un centre de formation doit compter entre « 17 et 22 joueurs. Avec les départs qu’on enregistre pour d’autres clubs. On tombe à 14 joueurs alors si je ne trouve pas rapidement trois joueurs, le centre, je le ferme ».
Jérôme Escallier qui tient à rassurer sur Alpes 1, « le centre ne fermera pas car des joueurs, nous allons en trouver mais ça demande de l’investissement : du temps et de l’argent ».
