- Hautes-Alpes -
Il a été créé il y a 20 ans pour répondre à la problématique du logement chez les jeunes. Le Logis des Jeunes des Écrins à l’Argentière-la-Bessée a rempli sa mission. Si l’Office Public de l’Habitat, l’OPH 05, en est propriétaire, c’est l’association « Bâtir » qui le gère. Si les 20 bougies ont été fièrement soufflées vendredi dernier, c’était aussi l’occasion de revenir sur ce qui fait son ADN : proposer une offre de logement à des jeunes qui veulent travailler et se former dans le Briançonnais. Mathis, l’un de ces jeunes, est arrivé il y a peu dans le logis.
« Je suis de Barcelonnette à la base. Le logis me permet une certaine autonomie que je n'avais pas encore étant donné que je suis jeune, je viens à peine d'avoir 18 ans. Je suis à deux pas de mon lieu de formation » Mathis
Mathis a pu compter lors de son installation sur le personnel du Logis, dans ce bâtiment qui date de 1954. Réhabilité en 2004, ce foyer a été réattribué aux jeunes. L’objectif : offrir un premier pied à terre aux jeunes qui viennent en formation sur le nord du département.
Deux décennies : presque inespéré pour ce lieu d'accompagnement social
Ces 20 ans, le bâtiment a failli ne pas les célébrer. En cause, à la fin des années 2010, un bâtiment inoccupé et détérioré. Michel Frison, vice-président de la communauté de communes du pays des Écrins.
« On a souhaité repartir sur de nouvelles bases avec un fonctionnement différent où la communauté de communes n'intervenait plus directement avec son personnel mais en finançant la structure. » M. Frison
Cette refondation a bien fonctionné : les 38 logements du logis affichent complets. Et ce malgré la diversité des profils des jeunes de 18 à 25 ans accueillis. Cédryc Auguste, président d’habitat jeune.
« On a trois profils de jeunes qui viennent chez nous : les apprentis, quelques étudiants et des stagiaires. Ils ont en plus de l'accompagnement social avec des ateliers sur « comment gérer son budget ? » par exemple. » C. Auguste
Vers de nouvelles implantations ?
Cet outil, Bénédicte Ferotin, la directrice d’habitat jeunes Bâtir, souhaite le voir se développer sur l’ensemble du territoire haut-alpin.
« Nous ne sommes aujourd'hui qu'à Gap et l'Argentière. On imagine s'implanter dans le Guillestrois, du côté de Saint-Bonnet ou encore dans l'Embrunais »