Hautes-Alpes : "il nous faut des données sur la fièvre catarrhale ovine" B. Emeriau éleveur

Hautes-Alpes : "il nous faut des données sur la fièvre catarrhale ovine" B. Emeriau éleveur

AGRICULTURE / La maladie, non transmissible à l'homme, touche depuis la semaine dernière le département

 

- Hautes-Alpes -

Cela fait plus d’une semaine que la fièvre catarrhale ovine est de retour dans le territoire haut-alpin. Originaire d’Afrique, cette maladie, qui n'est pas transmissible à l'homme, fait des ravages dans les troupeaux notamment dans le Nord de la France. Des cas ont été détectés dans le Buëch. Sur les 30 variants de la maladie, deux circulent actuellement en France grâce à des moucherons spécifiques : le numéro 3 et le numéro 8. C'est ce dernier qui a été détecté dans le département haut-alpin. Mais les éleveurs restent dans le flou. Boris Emeiriau, éleveur ovin depuis trois ans et actuellement en alpage à Baratier, est syndiqué à la confédération paysanne.

« Il y a très peu de suivi sanitaire et très peu de données qui sont collectées et transmises aux éleveurs » B. Emeriau

L’éleveur, indépendant depuis 3 ans, espère des données quant à la mortalité de la maladie, sur les zones déjà touchées par la maladie, sur l'efficacité de la vaccination. « On ne sait pas si le vaccin a été efficace lorsque l’animal a incubé la maladie »

« Pour faire des choix d'élevage, nous éleveurs, on a besoin de ces données. Il nous les faut pour éviter d'être pris au dépourvu et d'être dans l'urgence. » B. Emeriau

 

 

Son syndicat, la Confédération Paysanne 05, espère notamment la création d'une cellule de crise avec tous les acteurs concernés pour faire face à cette maladie notamment lorsque les élevages descendront des alpages.

N. Dalbera