Hautes-Alpes : le sénateur Jean-Michel Arnaud interpelle le gouvernement à propos de la frontière franco-italienne

Hautes-Alpes : le sénateur Jean-Michel Arnaud interpelle le gouvernement à propos de la frontière franco-italienne

POLITIQUE / À un peu plus de 10 jours des élections européennes, le sénateur a demandé au gouvernement de clarifier sa politique concernant la frontière intérieure

 

- Hautes-Alpes -

La question de la frontière franco-italienne dans les Hautes-Alpes s’est invitée au Sénat ce mercredi. Le sénateur du département Jean-Michel Arnaud a interpellé Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de l’Europe. Dans sa question, posée en deux minutes, l’élu local est revenu sur l’adoption le 14 mai dernier par l'Union Européenne, d’un pacte migration et asile qui doit entrer en application en 2026. « Il doit organiser le filtrage des personnes tentant d’entrer illégalement sur le territoire européen et organiser la gestion de l’asile » présente en quelques mots le sénateur. Pourtant sur le terrain, "on est toujours dans un entre deux" indique-t-il. "Dans les Hautes-Alpes, la situation est inextricable avec en 2023, 6.150 personnes interpellées à la frontière et 4.809 mesures de non-réadmission [n.d.l.r. : soit non remise d’un étranger à un autre pays européen dans lequel il est entré]. En plus, les moyens en place ne permettent pas un accueil digne et humain". Le sénateur a demandé de clarifier "la position française lors de la prochaine mandature sur la question des frontières ? Quelle sera la position française pour faire appliquer les procédures de réadmission ?" 

Le ministre a indiqué que le pacte en question est l’aboutissement de 10 ans de travail. "La réforme du code frontière Schengen adoptée le 24 mai donnera les moyens aux forces de l’ordre de protéger efficacement nos frontières intérieures, permettant d’éloigner les personnes arrivées de manière irrégulière sur le territoire français conformément au droit européen" a conclu Jean-Noël Barrot.

L.R.