Hautes-Alpes : G. Prigent va courir plus d'un marathon par jour pour l'association "Hikes for Liv"

Hautes-Alpes : G. Prigent va courir plus d'un marathon par jour pour l'association "Hikes for Liv"
© Thibaut Durand / Alpes 1

SOCIÉTÉ / Ce quarantenaire va traverser la France d'est en ouest en courant le long de la 45ème parallèle pour récolter des fonds pour l'association "Hikes for Liv". Une association qui se bat pour payer les traitements d'enfants malades

 

- Hautes-Alpes -

 

Traverser la France d’est en ouest, en longeant la 45ème parallèle imaginaire, c’est le défi fou que s’est lancé Guillaume Prigent. Ce mardi matin, 6h, cet habitant de Puy-Saint-André s'est élancé de la frontière italienne à Montgenèvre. En 18 jours, il compte rejoindre Lacanau, en Gironde. Un défi "pour marquer le passage à la quarantaine" mais aussi pour récolter des fonds pour une association : "Hikes for Liv". Elle soutient une petite fille devenue handicapée après une méningite. Si son périple est ouvert à tous, à pied ou à vélo, Guillaume, adepte de la course à pied et du triathlon, s’est beaucoup entraîné ces derniers mois, mais il part un peu "à l’aveuglette".

 

"J’ai un passif de sportif sur des Ironman mais courir 50 à 60 kilomètres par jour pendant 18 jours, je n’ai pas d’expérience." G. Prigent

 

Le quarantenaire s’est entraîné par bloc ces derniers mois et promet d’aller à des intensités faibles pour "durer dans le temps et aller dans des zones que je n’ai pas connues." Guillaume recherche le bien-être et l’euphorie créée par l’endorphine, l’hormone du plaisir, mais pas que. "Je vais rencontrer des personnes que je ne connais pas, voir des paysages magnifiques… Je vais passer où je suis né, dans ma famille en Dordogne : il y aura aussi un côté émotionnel assez chargé".

 

 

Ce spécialiste du triathlon a refusé toute forme de sponsoring pour compter sur le soutien des gens. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, des personnes se sont proposées spontanément pour l’héberger lors de son passage. "Je n’ai que deux nuits d’hôtel à payer" conclut-il.

T. Durand / N. Dalbera