Hautes-Alpes : le médiateur de Gap met en garde contre le hameçonnage

Hautes-Alpes : le médiateur de Gap met en garde contre le hameçonnage

VOTRE QUOTIDIEN / Jean-Pierre Thérond a effectué au total 353 interventions l'an dernier

 

- Hautes-Alpes -

Pour ceux qui ont eu un litige à Gap avec leur voisin, vous le connaissez peut-être : Jean-Pierre Theron, il est le médiateur de la ville de Gap. Cet ancien militaire s'est occupé de 353 affaires en 61 après-midi d'accueil à sa permanence, l'an dernier. C'est 12 de plus qu'en 2022 et 18 de plus qu'en 2021. Selon ses propres calculs et retours de terrain, 240 missions sont considérées comme réussies. "Pour certaines, je n'ai pas de retour sur l'issue, ou alors la personne après un premier rendez-vous, n'a pas donné suite." c'est pour cela que Jean-Pierre Théron ne les compte pas, par modestie, comme résolue. Au cours de l'année dernière, il a traité 285 affaires privées : 266 d’entre-elles sont pour des problèmes de voisinage, 18 concernent de l'immobilier et une, un commerce. Il alerte cette année particulièrement sur l’hameçonnage par téléphone, cette pratique criminelle qui consiste à arnaquer des gens en leur faisant signer notamment de faux contrats.

 

"Beaucoup de personnes âgées surtout reçoivent des appels de différentes sociétés. Elles se laissent prendre au piège parce qu’elles ne savent pas quoi répondre." J.-P. Théron

 

Lorsque ces gens reçoivent des factures et des abonnements qu'elles n'ont pas souhaité, elles se tournent alors vers lui, qui est bénévole à 100% depuis 2001 pour la commune.

 

"J'écris à la société pour expliquer la loi et le règlement et cela se passe dans 99% des cas sans problème." J.-P. Théron

 

 

 

Il fait cette action avec plaisir car "rendre service aux gens c'est quelque chose qui me touche beaucoup." indique celui qui est à la retraite depuis les années 2010. Souvent au marché, c’est à ce moment-là qu’il reçoit des remerciements. Le maire Roger Didier l’a félicité pour son action : "Il n'est pas élu mais il est autant voire plus en contact avec la population que nous."

N. Dalbera