Hautes-Alpes : les cadeaux de seconde main, un bon plan économique et écologique

Hautes-Alpes : les cadeaux de seconde main, un bon plan économique et écologique

CONSO / Selon un sondage Ifop réalisé pour LeBonCoin, près de 2 Français sur 5 ont déjà offert un cadeau de seconde main

 

- Hautes-Alpes -

Et si vous offriez des cadeaux de seconde main ? La crainte de l’escroquerie ou la difficulté de trouver le produit recherché sont les freins à cette pratique. Pourtant deux Français sur cinq ont déjà offert un cadeau de seconde main à Noël. Plus écologique, moins cher… ce sont les raisons qui poussent à cette pratique. À Gap, l’association, la petite Ourse œuvre dans la restauration et revente des objets. Dans le magasin la Petite Ourse, situé 28 Av. Bernard Givaudan à Gap, on entend des musiques de Noël de partout. Quels que soient les objets autour de soi. Poupées, affaires de ski, meubles, livres. Il y a de tout dans ces rayons, où l’on retrouve Charlotte, présentes depuis l’ouverture, pour une seule raison.

« Pour trouver un peu des cadeaux. Mon mari ne sait pas ce qu’il veut. Alors peut-être ce home-cinéma… Il est à 40 euros contre 100 euros neuf au moins … Ce serait vraiment un bon coup. Je réfléchis »

Seconde main et réinsertion

Pour Maëva, trentenaire, qui a acheté des livres pour ses neveux et des cadres, trentenaire, c’est tout vu. « C’est redonner une vie aux objets et éviter de sur-consommer. C’est pour des raisons écologiques. » Du côté des responsables de l’association de la petite ourse c’est là-même chose. Grégoire, directeur adjoint de la petite ourse. « Quand on travaille à la petite ourse on a du mal à aller acheter du neuf ailleurs. On est seconde main à fond ! »

Mais ce n’est pas la seule vocation de l’association qui aide des personnes isolées à retourner vers l’emploi. C’est notamment le cas de Jody, 33 ans, présent à la petite ourse. Il a eu une enfance difficile… mais aujourd’hui : « Je me sens mieux. J’ai une meilleure image de moi. J’ai quand même de la chance aujourd’hui d’avoir un contact social, d’avoir un salaire qui me permet d’être autonome, de payer un appartement… » La petite ourse concerne aujourd’hui 50 personnes en réinsertion. 15 personnes les encadrent.
 

N. Dalbera