Hautes-Alpes : intempéries dans le Parc national des Écrins, les travaux chiffrés à plus de 500.000 euros

Hautes-Alpes : intempéries dans le Parc national des Écrins, les travaux chiffrés à plus de 500.000 euros
© N. Dalbera

ENVIRONNEMENT / Les dégâts importants des intempéries de l'automne poussent Arnaud Murgia, le président du conseil d'administration du Parc national Écrins, à demander de l'aide aux deux Départements, à la Région et à l'État

 

- Hautes-Alpes -

Le Parc national des Écrins, joyaux à cheval sur l'Isère et les Hautes-Alpes, est en grande difficulté pour l’été prochain. En cause, les dégâts très importants causés par les multiples intempéries depuis la fin du mois d’août. Arnaud Murgia, maire de Briançon et président du conseil d'administration du Parc national des Écrins, tire la sonnette d’alarme à la sortie du conseil d’administration du Parc. « On a 16 kilomètres de sentiers endommagés. Sur une année normale, on est plus sur 2 ou 3 kilomètres. » Concernant les passerelles présentes dans le Parc, le maire de Briançon indique que, selon les estimations réalisées avant les premières chutes de neige, plus de la moitié des 117 passerelles sont détruites.

 

« Les travaux à réaliser sont estimés à plus de 500.000 euros, alors que l’on met déjà cette somme chaque année pour réparer les sentiers. »  A. Murgia

 

À cela s’ajoutent les difficultés humaines et techniques : les bras manquent et le délai des travaux s'avère très court entre la fonte de la neige et le début de la saison estivale. « On a besoin des Départements, de la Région, de l’État pour faire face à ces défis financiers et techniques pour pouvoir remettre en état maximum de sentiers pour l’été prochain » conclut le président du conseil d'administration du Parc national des Écrins.

  

 

Un budget 2023 dans le rouge

En ce qui concerne le budget 2023, il est en déficit pour le Parc national des Écrins à hauteur de 500.000 euros. La masse salariale, qui représente 90% du budget du Parc, a augmenté avec la hausse du point d’indice des fonctionnaires. À cela, il faut ajouter l’inflation générale des prix. Le déficit 2023 sera reporté sur l'année 2024. Le Parc National des écrins n’est pas le seul à finir l’année en déficit : dans la région Sud, le Parc national de Port-Cros dans le Var finit également l’année dans le rouge.

N. Dalbera