Hautes-Alpes : les contrôles se multiplient à Briançon « face à la pression migratoire »

Hautes-Alpes : les contrôles se multiplient à Briançon « face à la pression migratoire »
© T. Durand

SÉCURITÉ / POLITIQUE / La députée écologiste, Sandrine Rousseau, s'est rendue sur place ce lundi. Elle pointe de son côté une situation migratoire critique

 

- Hautes-Alpes -

 

Les contrôles se multiplient à Briançon face à la pression migratoire. Dominique Dufour, le préfet des Hautes-Alpes, précise à la rédaction d’Alpes 1 qu’en raison « d’une recrudescence des incivilités, dans un contexte de pression migratoire importante », il a souhaité une présence supplémentaire des effectifs de police sur la voie publique et plus de contrôles d’identité. « S’ils s’avèrent que les personnes sont en situation irrégulière vis-à-vis du droit au séjour, des procédures d’éloignement seront diligentées » expliquent encore les services de l’État. Selon la préfecture des Hautes-Alpes, il y deux semaines, 260 personnes en situation irrégulière avaient tenté de franchir la frontière dans les Hautes-Alpes, elles étaient 316, la semaine dernière. Un territoire où depuis jeudi dernier, 84 fonctionnaires et militaires supplémentaires sont engagés à la frontière à la demande du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Ils sont trois équipages de police pour le commissariat de Briançon précise le maire, Arnaud Murgia.

 

« Notre bassin de vie, qui est le plus petit de la Région PACA, n’a ni les capacités, ni les moyens humains, ni la structure pour gérer un tel flux », A. Murgia

 

Selon le Parquet de Gap, joint par la rédaction d’Alpes 1, « trois personnes font l’objet ce lundi de vérifications dans le cadre de retenue administrative » sur la commune de Briançon.

 

Sandrine Rousseau en visite à Briançon dénonce une situation migratoire critique

 

 

Le maire de Briançon a pu échanger avec Sandrine Rousseau. La députée écologiste, de la 9ème circonscription de Paris, était à Briançon ce lundi. Elle dénonce une situation migratoire critique dans le Briançonnais. Selon la parlementaire, l’eau au sein des Jeunes Pousses, structure squattée par des exilés, a été coupée.

 

« Bétonner une buse d’eau, c’est faire une guerre de l’eau. Ça met les gens dans une très grande vulnérabilité », S. Rousseau

 

T. Durand / A. Vallauri