Haute-Provence : on innove pour réhabiliter le réseau d’eau potable à Digne les Bains

Haute-Provence : on innove pour réhabiliter le réseau d’eau potable à Digne les Bains

ÉCONOMIE / Le chemisage structurant par inversion est le procédé choisi par Provence Alpes Agglomération pour réhabiliter le dernier morceau des 7 km de réseau principal d'adduction dignois au niveau de l'allée des Fontainiers

 

 - Alpes de Haute-Provence -

 

Afin de conclure la réhabilitation des 7 km de réseau principal d’adduction de Digne les Bains engagée en 2014 par la Régie Dignoise des eaux et poursuivie par Provence Alpes Agglomération lors du transfert de la compétence eau et assainissement, un chantier au niveau de l’allée des Fontainiers a été lancé au mois de février dernier sous la maitrise de l’entreprise TELEREP France. L’une des rares sociétés du secteur des travaux publics « sans tranchées » en pleine essor qui maitrise le procédé de chemisage structurant par inversion. Il s’agit là pour PAA une façon innovante mais surtout idoine pour rendre à cette canalisation vieille de plus de 80 ans aux multiples casses au cours des dernières années, son étanchéité et sa solidité avec un impact réduit pour les riverains. « Par cinq fosses, on va pouvoir réhabiliter la canalisation sur 520 mètres sans perturber outre mesure la circulation », assure Mathieu Bichat, responsable du pôle Haute Provence Verdon de Provence Alpes Agglomération au service Eau et assainissement.

 

Digne les Bains, modèle des grandes métropoles régionales

Cette technique semble faire des émules auprès de grandes collectivités urbaines de la région comme les métropoles de Toulon et d’Aix-Marseille qui ont fait ce mercredi le déplacement à Digne les Bains pour participer à une visite du chantier. Une opération de 310.000 euros également financée par l’Agence de l’eau et le Département des Alpes de Haute-Provence qui s’inscrit dans un programme de travaux d’investissement et d’amélioration du patrimoine eau et assainissement de PAA s’élevant à près de 4 millions d’euros.

 

M.Bonnefoy/C.Lourenço