Haute-Provence : des clefs pour agir face au réchauffement climatique

ENVIRONNEMENT / Durant deux jours, les Journées CLIMALPSud, à Barcelonnette, se pencheront sur les conséquences du réchauffement climatique dans nos territoires

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Comprendre mais aussi agir face au réchauffement climatique. L’association Séolane à Barcelonnette avec l’appui du groupe ECCU, Effets du Changement Climatique en Ubaye, proposent ce vendredi et ce samedi la troisième édition des Journées CLIMALPSud. Deux jours pour se pencher sur les conséquences du réchauffement climatique dans la Vallée de l’Ubaye et dans les Alpes du Sud. Alors qu’en 2017, la première édition se destinait plus à des scientifiques, cette année, c’est donc le grand public qui est ciblé.

 

Différents temps forts au programme

Ce vendredi, des conférences scientifiques et des tables rondes seront notamment proposées au cinéma de Barcelonnette. Plusieurs thématiques seront abordées comme l’évolution de la ressource en eau ou l’avenir du tourisme de montagne. Samedi, un forum avec différents stands sera installé au sein de la place du marché durant la matinée. L’après-midi, ce sont des ateliers de réflexion qui seront instaurés au sein de Séolane. Deux jours pour donner des clefs souligne Lorène Lombard, chargée de développement à Séolane sur Barcelonnette.

 

« Aujourd’hui, ce n’est plus suffisant d’informer, on veut accompagner les gens pour passer à l’action », L. Lombard

 

 

Notez que les journées CLIMALPSud# sont soutenues par l’ADEME, la CCVUSP et le Parc National du Mercantour.

 

Le réchauffement climatique, une réalité dans les Alpes du Sud

Plusieurs indicateurs pour l’appréhender : selon le GREC SUD, le groupe régional d’experts sur le climat, en moins de 150 ans, la température a augmenté en moyenne de 2° dans les Alpes du Sud, contre 1° à l’échelle mondiale. Les journées caniculaires sont de plus en plus nombreuses, exemple à Embrun où, entre 1960 et 1980, le seuil des 30° était dépassé moins de 10 jours par an. Depuis les années 2000, on compte plus d’une vingtaine de jours où il fait plus de 30°. L’enneigement est plus faible : la neige au sol a perdu 16 centimètres ces 30 dernières années. Autre indicateur : le Glacier Blanc, il enregistre une perte de 13 mètres de glace en moyenne.

 

A. Vallauri